Poèmes de Nyyaoisama

Alors voilà, je suis dans une periode de déprime qui dure depuis sept mois, donc excusez-moi d'avance mais mes poèmes sont tout sauf joyeux ^^"



~Tu me diras que tu m'aimes~
~Je te dirais que tu mens~
~Que tu m'as bien aimé~
~Mais pas aimé comme on l'entend.~
~Tu me diras bien des choses~
~Des choses que je n'aurais pas du croire autant.~
~Et ça me rappellera des soirs~
~Où je pleurais trop souvent.~
~Tu me demanderas de te croire~
~Mais croire en l'impossible dépasse ce en quoi je consent.~
~L'avenir a des mots~
~Des mots que je ne peux utiliser pourtant.~
~Je te dirais que je pense à la mort alors que tu vis~
~Tu me diras que ce n'est pas ce que tu attends.~
~Tu me rappelleras que tu m'aimes~
~Qu'il ne faut pas penser à la mort mais à l'instant présent.~
~Je te répondrais que la mort fait de plus en plus partie de moi~
~Et qu'encore une fois tu mens.~
~Tu pleureras en disant ne part pas~
~Ne me laisse pas maintenant.~
~Et je quitterais ce monde~
~En te jetant à la figure qu'il fallait y penser avant.~
~Tu me diras que tu m'aimes~
~Et cette fois sincèrement~
~Pleurant sur cette tombe~
~Où je reposerais éternellement.~





øøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøøø





~Des traits, des rayures, des rougeurs~
~Sur un poignet, à défaut d'un coeur~
~Se défouler, puisque le droit au suicide vous ne l'avez~
~Un bout de chair au-dessus de la main en fait les frais.~
~Des élastiques confisqués,~
~Une règle, une bague, des portes-clefs que peut-être vous reverrez~
~Des amis qui vous demandent d'arrêter~
~Et vous ne voulez les écouter.~
~Vous cachez vos ciseaux~
~Ils vous tentent trop.~
~Equerre planquée dans un cahier~
~Pendentif lui aussi confisqué~
~Des blessures que vous tracez~
~En cours, des potes à vos côtés.~
~Le soir ces marques disparaissent~
~Et de leur passage, aucune trace ne reste.~
~Et le lendemain vous recommencez~
~En vous disant "qu'est-ce que je fais.....".~

~Y'en a qui s'en vont~
~Heureusement, d'autres arrivent~
~Et au lieu de tourner en rond~
~On vous aide à tenir.~
~Se sentir délaissée,~
~Voir son passé détruit~
~Des amies qui choisissent de s'en aller~
~Et vous les regardez faire, meurtri.~
~Essayer de sourire~
~De se dire "la vie continue"~
~Cacher cela par des rires~
~Et personne ne voit que ça vous tue.~
~On vous aide à aller mieux~
~Vous fait tenir des promesses~
~Et lorsque vous pensez aux cieux~
~Fait en sorte que l'on ne vous laisse.~







La bonne personne n'est pas forcément celle que l'on croit
Que ce soit en amour ou pas.
Vous la rencontrez,
Passez ensembles six années
Et du jour au lendemain
Que s'est-il passé, de ces beaux souvenirs il ne reste rien.
Vous aimerez comprendre,
Et raison, lui faire entendre
Mais quand une personne est bornée,
Lui expliquer votre point de vue sera une affaire impossible à mener.
Même si elle a tort
Si tout le monde dit qu'en pensant cela, elle fait fort,
Elle aura toujours raison
Et ça ne servira à rien de lui dire que non.
Au final, ça explose
Et une séparation s'impose.
Elle dit de vous que vous n'avez fait aucun effort
Que maintenant entre vous, c'est MORT
Sauf que des efforts, depuis quelques mois vous ne faites que ça
Même si elle pense que vous n'avez jamais levé le petit doigt.
Quelques mois que les coups, vous les encaissez
Et que jours après jours, vous vous taisez.
" Moins je la vois, mieux je me porte "
Elle dira de vous des choses de la sorte.
Et vous ne comprendrez pas
Comment vous en êtes arrivées là.
Elle soupirera " il faut qu'elle arrête de pleurer pour moi et qu'elle m'oublie "
Mais comment faire pour l'oublier si elle laisse des traces d'elle PARTOUT dans votre vie?
Vous repensez à tout ce que vous avez vécu
Et vous demandez comment cette " relation " a pu être perdue.
Vous recherchez ce qui a bien pu tout foutre en l'air
Vous revenez à la source et trouvez un concert.
Un concert qui a tout gâché
Comme la plus belle amitié.
Oui, car cette personne n'était pas votre âme-soeur
Mais était pour vous comme une soeur.
Et qu'elle ai dit de vous autant de mal
Vous touche au plus haut point, c'est fatal.
... Vous dormiez avec elle, quelques mois passés,
Aujourd'hui vous la haïssez.